Des Millions de Plastiques en Moins dans votre Corps

Des Millions de Plastiques en Moins dans votre Corps

Pourquoi et comment éviter l’absorption de millions de micro particules de plastiques dans votre corps ? Je vous montre dans cet épisode qu’il ne faut surtout pas sous estimer ce problème et les alternatives pour s’y attaquer rapidement. C’est un sujet très vaste et cet épisode un débroussaillage 🙂

Cet article est disponible en épisode de podcast.

Salut à tous et bienvenue pour cet épisode où je vais vous montrer comment limiter l’ingestion de millions de microparticules de plastique dans votre corps. On va voir que c’est quelque chose qu’il ne faut surtout pas sous estimer pour votre santé et on va voir les alternatives disponibles à mettre en place rapidement dans votre quotidien.

OK, c’est parti. J’espère que vous allez bien, surtout en ce moment avec cette seconde vague du covid qui nous pose beaucoup de soucis. Pensez à renforcer votre système immunitaire en mettant plusieurs habitudes en place et pourquoi pas limiter l’ingestion de particules de plastique.

Ça peut grandement aidé votre corps. On va le voir. Je vais essayer d’être synthétique. C’est un sujet qui est très vaste. Donc je vais prendre pas mal de raccourcis. Il y a beaucoup de données qu’on peut trouver un peu partout sur le web. Je vais vous donner quelques pistes, mais le but, c’est d’aller sur du concret, avec les habitudes qu’on peut mettre en place, les alternatives que l’on peut faire pour s’éviter pas mal de soucis de santé.

Il y a déjà assez de problèmes en ce moment. Si on peut le limiter sur d’autres facteurs, il ne faut pas s’en priver. Donc, le plastique, ce n’est pas peu dire que c’est un vaste sujet puisque les matières plastiques en général et j’englobe toutes les variantes qui existent, mais c’est le troisième matériau le plus fabriqué par l’homme, après le ciment et l’acier. Donc, c’est vraiment quelque chose d’énorme.

C’est quelque chose qui était une matière, un matériau qui a été novateur et surtout salvateur après notamment les pénuries qu’il y avait après la Seconde Guerre mondiale. Et c’est comme ça qu’il a pris un essor, qu’il a remplacé beaucoup de choses puisque le plastique a permis, à moindre coût par rapport aux matières naturelles comme le coton ou la cellulose, de remplacer beaucoup de produits du quotidien. Ils ont permis de nombreuses avancées technologiques, mais l’un des soucis, c’est qu’ils sont très durables et complexes à recycler, même encore aujourd’hui.

Et c’est l’un des soucis puisque l’utilisation du plastique est souvent pensée pour des produits qui sont à usage unique. Et au final, on les retrouve, ces microparticules de plastique ou des composants plus gros, vraiment des plastiques, des produits plastiques, on les retrouve maintenant partout dans notre environnement, comme déchet du fond des mers jusqu’au sommet des montagnes. On en a retrouvé maintenant absolument partout puisque évidemment, les microparticules se baladent aussi directement dans l’atmosphère, donc elles peuvent se répandre absolument partout.

Donc, il y a un gros souci de pollution de l’environnement. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est que malgré cette durabilité apparente, le souci, c’est que notamment la chaleur et l’oxygène, abrasent les plastiques. Donc, on a des détachements petit à petit de microparticules qui peuvent être rapidement des millions de microparticules qui se détachent dans l’environnement dans lequel le produit ou l’objet en plastique est.

Et souvent, cet environnement est en contact avec nos aliments, nos produits alimentaires, puisque le plastique est utilisé énormément dans tout ce qui est alimentation. Et à chaque fois, il y a eu des problèmes, des études qui ont montré des détachements de microparticules et leurs conséquences.

Donc, c’est l’exemple du bisphénol A dont on a beaucoup entendu parler. Mais le problème, c’est qu’à chaque tentative de progrès, il y a des soucis avec la nouvelle alternative. Par exemple, le bisphénol A a été remplacé par le bisphénol B et le bisphénol S. Mais à chaque fois, on s’est rendu compte que c’était la même chose, voire encore pire.

Et le problème, c’est que les études qui vérifient les problématiques que ça induit sont souvent en retard et viennent contredire en retard. On se demande où est la prévention. On est tributaire malheureusement de ça. Les produits sortent. Et puis, on sait qu’après qu’ils sont nocifs. Le mal a déjà été fait. Donc, c’est un peu difficile d’avoir confiance dans cette technologie, dans l’industrie de ce domaine, puisqu’on a un peu l’impression d’être des rats de laboratoire et de nous prévenir seulement après des effets. Alors que ça fait peut être des années que vous donnez le biberon à vos enfants qui étaient avec le nouveau bisphénol S, par exemple, qui était censé apporter des risques sanitaires bien moindre.

Alors, mais pourquoi est ce que l’on devrait s’en méfier. Il y a des études qui ont essayé de faire des estimations sur l’ingestion de microparticules de plastique et ils en sont venus à un calcul qui est certainement bien au dessus de ça. Mais ils se sont rendus compte que l’on ingérait, alors, soit en mangeant, soit directement par la respiration environ 121 000 microparticules de plastique par an. Mais ils disent bien que c’est sûrement une sous estimation assez importante puisque, par exemple, si vous buvez de l’eau en bouteille plastique, vous pouvez directement ajouter à ce résultat 90 000 microparticules de plastique par an en plus. Voilà donc, ça donne déjà un aperçu de l’échelle de la problématique.

Et puis, on a même une étude très récente. Je vous en parlerai à la fin, qui déclare, qui parle même en millions de microparticules. Donc, ça devient assez important de s’en soucier. On lit pas mal de choses effectivement dans l’actualité. Mais même s’il y a des efforts pour réduire ces plastiques, ils sont encore massivement utilisés puisque même si on sait qu’il y a ces microparticules, on voit qu’il y a relativement peu d’études sur les effets sanitaires précis, puisque ça doit être assez difficile à mener.

Et du coup, voilà, la législation ou les restrictions d’utilisation mettent du temps à se mettre en place et je pense que là, il faut faire appel au bon sens comme dans beaucoup d’habitudes liées au développement personnel. On se rend compte qu’il faut s’écouter et se dire que probablement le problème est plutôt dans l’accumulation de ce que notre corps, notre organisme a à gérer.

Même si c’est relativement peu étudié d’un point de vue sanitaire. On peut se douter, qu’ingéré et retrouvé dans notre corps, des centaines de milliers, voire des millions de particules de plastique va poser problème. Et autant il y a très longtemps, on pouvait se dire peut être que notre corps arriverait à gérer si c’était l’unique problème. Et c’est un peu le souci de se focaliser que sur ça.

Mais si on prend en compte qu’aujourd’hui, que nos corps sont soumis à énormément de stress différents, c’est là où la multiplication de ces problèmes va rendre chacun des petits problèmes, dont les microparticules de plastique très dangereux.

Je me suis amusé à lister rapidement en 30 secondes ce qui me venait par la tête et il y en a certainement bien d’autres. Mais vous avez par exemple le stress mental en continu souvent induit par notre travail. Vous avez le manque d’exercice physique. Peut être que vous avez beaucoup de bruit en continu chez vous. Vous avez la pollution lumineuse, le manque de micronutriments, les ondes, même si ça, c’est encore un vaste débat. Mais là aussi, le bon sens l’emporterait assez facilement. L’exposition et l’ingestion de métaux lourds, des additifs, des conservateurs, des pesticides, des antibiotiques, les médicaments et leurs effets secondaires. Et les aliments inadaptés que l’on voit un peu partout dans les rayons des supermarchés.

On se rend compte, si on fait une liste, même là très rapide, que notre corps peut être rapidement dépassé, fatigué. Et avec lui, la hausse des maladies modernes comme les cancers, les maladies dégénératives, les allergies, les parasitoses, les inflammations à répétition. Tout ça, ce sont des signes que nos corps n’en peuvent plus de tous ces stress environnementaux.

Donc, si on pouvait éviter de saupoudrer des millions de microparticules de plastique, nos organes, notre corps. Je pense que ça aiderait un peu notre corps à lutter pour tout ce qui le touche, ce qui reste à faire. Donc, comment on peut arriver à gérer un petit peu ces microparticules de plastique puisqu’on sait aujourd’hui que le corps n’arrive pas à les gérer. Elles arrivent à passer et se retrouver dans notre sang, dans nos organes, dans nos tissus, et elles vont causer finalement des inflammations qui entraîneront des dysfonctionnements de nos cellules, puis, petit à petit, de nos fonctions, nos grandes fonctions, notamment immunitaires, endocrinienne (les hormones ), respiratoires ou de reproduction.

Donc, le plan, c’est d’arriver à en ingérer moins. Donc à en avoir de moins en moins dans votre environnement direct. C’est une habitude à avoir d’essayer de réduire le plastique chez vous, notamment pour ce qui est en contact avec vos aliments. C’est certainement le levier le plus intéressant à activer puisque c’est de l’ingestion directe volontaire avec vos aliments.

Le plastique est là avec vos aliments et donc on l’ingère directement. Alors évidemment, c’est très difficile aujourd’hui de le supprimer complètement. Je pense même que c’est impossible. Mais quand on voit les chiffres que l’on nous annonce, je pense que l’on peut rapidement, avec les bons réflexes, réduire drastiquement de millions l’absorption de microparticules de plastique dans notre corps.

Donc, pourquoi c’est difficile. Déjà, parce que tous les emballages quasiment que vous allez retrouver dans les supermarchés, vont être en plastique. Et vous avez des objets de votre quotidien évidemment, comme le frigo, qui vont être difficilement remplaçables par des alternatives. Mais déjà, si vous avez la bonne habitude de consommer quasiment très peu de produits ultra transformés et que vous prenez des aliments basiques, déjà vous allez réduire grandement l’exposition, notamment d’aliments qui ont été chauffés au contact de plastique. Plus vous prenez des aliments bruts déjà, plus vous allez limiter cette exposition au plastique.

Alors évidemment, l’idéal serait de se passer complètement des supermarchés et de pouvoir avoir des produits uniquement que l’on récupère directement auprès de producteurs, sur les marchés ou de personnes que l’on connaît. Mais ça reste assez difficile selon vous, votre temps, vos finances, où vous habitez. Mais rien que dans les supermarchés, vous pouvez déjà vous concentrer sur des produits plus bruts et pas de l’ultra transformé.

Vous avez aussi, on a vu les bouteilles de plastique qui sont un souci si vous en consommez. Alors oui, l’eau est de meilleure qualité et comporte certainement moins de polluants, mais vous vous exposez au plastique. Donc, l’alternative, c’est l’eau du robinet. Mais l’idéal, c’est d’installer aussi un filtre sur votre système d’arrivé. C’est un procédé qui est assez coûteux, mais qui est très intéressant pour avoir vraiment une eau de qualité à utiliser pour toute votre consommation personnelle. Et il en existe plein de sortes. Je connais un site dont je suis sûr de la fiabilité qui est le site Biovie.fr. Où ils en vendent un et où ils expliquent son fonctionnement. Vous pouvez déjà partir sur cette base. C’est quelque chose qui est très intéressant si vous pouvez vous le permettre.

Ensuite, évidemment, vous avez tout ce qui est ustensiles de cuisine ou là, on a pris le réflexe d’avoir beaucoup de plastique, mais il y a beaucoup d’alternatives. On peut cette fois, dans ce domaine là, complètement éliminer le plastique de ces produits. Les matériaux à utiliser, il faut revenir à la base, à des choses fiables, tout ce qui est inox, fonte naturelle et verre.

Ce sont vraiment les matériaux qui vont être très fiables, qui ne vont pas se dégrader et qui ne vont pas larguer des choses décomposées dans vos aliments. Alors évidemment, il y a beaucoup de qualités différentes, donc toujours privilégier la qualité et éviter les matériaux qui sont des composés avec différentes couches, de nombreuses couches.

Puisqu’on voit beaucoup de nouveautés avec des poêles en pierre, avec de la céramique. Mais le problème, c’est que toutes ces couches sont agglomérées, sont collées. Et dès qu’il y a une dégradation, c’est là où il y a des composés qui peuvent quand même passer dans votre alimentation. Donc se contenter de choses brutes assez simples. Je pense que c’est la meilleure façon de se passer de tous ces composés qui rentrent dans notre alimentation. Donc, il y a beaucoup de choix aujourd’hui, notamment pour l’inox ou le verre. Mais vous avez même des choses, je pense aux bébés, par exemple, des petits verres en inox pour les enfants.

Vous avez des pailles en inox, des glaçons en inox. Vous avez des cuiseurs vapeur et le classique, évidemment, avec les poêles, les casseroles. Tout cela peut être en inox ou en fonte. La fonte naturelle est relativement peu chère et assez intéressante. Donc moi, par exemple, je veux changer tout ce qui est batterie de cuisine. Et si j’ai un site à vous conseiller, il y en a probablement beaucoup. Mais il y en a un que je connais et qui est fiable, c’est le site Warmcook.com. Vous avez des produits très intéressants dessus et je vous le conseille.

Donc voilà l’idée, c’est de basculer tous vos produits, vos ustensiles de cuisine vers ces matières là. Tous vos contenants peuvent être trouvés aujourd’hui en verre ou en inox et il y a beaucoup de choix. Donc c’est vraiment un levier qui est intéressant puisque tous ces produits sont en contact avec vos aliments. Donc vous pouvez remplacer petit à petit ces choses là et vous allez drastiquement diminuer l’exposition de vos aliments.

Et puis, vous avez d’autres habitudes, un peu plus aléatoire, mais on dit qu’il faut aérer tous les jours sa maison au moins 15 minutes. Ça peut permettre de renouveler l’air puisqu’on a quand même beaucoup de plastique dans nos maisons qui sont difficiles à évacuer. Je pense aux ordinateurs, aux box internet, à tout ce que j’ai devant moi. J’ai plein de plastique, de matériaux en plastique partout qui vont se retrouver dans l’air et que l’on va respirer.

Mais déjà, concentrez vous sur tout ce qui est ingestion avec les aliments. Je pense que vous réduirez par millions les microparticules de plastique qui vont se retrouver dans votre corps. Et puis, évidemment, il y a le lieu où vous habitez qui va compter. Ça va être un petit peu plus complexe à mettre en place, mais si vous pouvez déménager à la campagne dans un environnement naturel sain.

Et utilisez des objets plutôt avec des matériaux naturels, je pense à votre mobilier. Là aussi, vous allez drastiquement diminuer votre exposition à toutes ces microparticules de plastique. Et puis voilà, il ne faut pas devenir phobique du plastique, mais je pense que le plus efficace, c’est de prendre des bonnes habitudes dans un peu tous les domaines, de cibler, d’attaquer un peu tous les problèmes que je vous ai listés tout à l’heure. Et c’est là où vous récupérerez vraiment une santé qui est totalement différente de celle où vous vous occupez de rien du tout.

Et le plastique, alors oui, ça a beaucoup de soucis. Mais mine de rien, il a aussi permis de nombreuses avancées, notamment dans la médecine. Et ça, il ne faut pas l’oublier. Ça a permis aussi de sauver des vies. Donc tout est ni noir ni blanc. C’est plutôt des nuances de gris.

Et on a un bon exemple avec les produits en matières en fibres recyclées. Donc, je vous en ai pas parlé, puisqu’il y a une bonne raison, c’est que là aussi, c’est comme les produits qui sont multicouches. On a ces matières recyclées naturelles, en fibres naturelles ou en fibres naturelles recyclées. Le souci, c’est qu’il faut les coller, les agglomérés. Et souvent, là aussi, c’est une résine de plastique qui est utilisée. Et donc, s’il y a une altération, ce qui arrive souvent avec ce type de matière, il y a un risque de relargage des composés qui forment la résine dans votre alimentation. Donc, là aussi, pour moi, c’est un produit qui est encore inabouti, qui ne peut pas être aussi fiable que des produits comme l’inox, le verre ou la fonte pour les batteries de cuisine.

Donc, en mettant déjà toutes ces choses en place, on limite un peu la consommation à outrance de ces plastiques et les risques d’ingestion. Puisqu’on sait maintenant que la prévention n’existe pas dans ce domaine là et qu’on a très peu de connaissances, des vrais risques sanitaires. Donc, il vaut mieux appliquer nous même un principe de précaution. J’avais un petit peu mis ça de côté, peut être volontairement. J’avais choisi d’oublier un petit peu tous ces problèmes de plastique, mais là, il y a eu une étude d’octobre 2020 qui est sortie et je vais être papa pour la deuxième fois en début d’année prochaine.

Et cette étude expliquait que le fait de stériliser les biberons, a chauffé très fortement les biberons en plastique. Il y avait un relargage d’environ 4 millions de microparticules de plastique par litre. Quand je vous parlais, voilà tout à l’heure des sous estimations probables du nombre de microparticules que l’on ingérés. Là, on voit que c’est vraiment énorme. Dès que la chaleur est mis en jeu. Ça y est, on a vraiment beaucoup d’abrasion de ces plastiques là.

Donc évidemment, dans ce cas là, prendre des biberons en verre, c’est la priorité, même si c’est moins pratique. Et puis, petit à petit, donc, racheter des produits pour remplacer les habitudes que l’on a avec les plastiques. Voilà, petit à petit, je me suis fait une liste des choses à remplacer dans la maison, notamment au niveau des aliments. Le but, c’est de réduire l’exposition des aliments qui ne doivent plus être en contact avec les plastiques et vous diminueraient petit à petit comme ça, de plus en plus les particules qui seront dans votre alimentation, ce que vous ingérez, mais aussi finalement dans votre air, puisque si vous avez moins de plastique chez vous, vous en aurez moins et dans votre alimentation et dans l’air que vous respirez.

Donc, voilà comme de nombreuses habitudes et notamment les habitudes alimentaires. On voit que la sécurité, l’amélioration de notre santé, c’est certainement de retourner vers les valeurs sûres et le reste nécessitera probablement des années de recul. Et on n’a pas besoin d’être des cobayes, d’en faire les frais. Avant, il vaut mieux écouter son bon sens et votre corps devrait largement apprécier.

Voilà, je vous remercie pour votre écoute, surtout si vous êtes arrivé jusque là. C’est un podcast un petit peu plus long que d’habitude, mais c’est un sujet qui est très vaste, qui est assez difficile à synthétiser. J’ai dû faire pas mal de raccourcis, mais vous avez l’essentiel.

Donc je vous souhaite une bonne quête pour diminuer l’exposition au plastique chez vous et vous réduirez de beaucoup l’ingestion de ces microparticules. En attendant, je vous souhaite une bonne journée, une bonne soirée et à très bientôt pour le prochain épisode Ciao.

Li, D., Shi, Y., Yang, L. et al. Microplastic release from the degradation of polypropylene feeding bottles during infant formula preparation. Nat Food (2020).

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