Le Piège des Maisons de Famille

Le Piège des Maisons de Famille

Les maisons de famille peuvent induire une pression chez certaines personnes. Elles peuvent même devenir de véritables pièges mentaux et financiers. Si vous ressentez cette pression, j’aimerai vous montrer comment appréhender les choses différemment pour éventuellement libérer votre vie de ce poids.

Cet article est disponible en épisode de podcast.

Salut à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast où j’aimerais vous parler des maisons familiales. Il y a beaucoup de personnes qui ressentent de la pression, autant au niveau mental que financier, à conserver des maisons de famille. Et ça peut être un gros souci par rapport à son bien être. Donc, j’aimerais vous montrer une façon différente d’appréhender les choses et de se libérer de ce poids s’il en est un pour vous.

Alors, parlons des maisons de famille. Tout un sujet et je vous enregistre en même temps ce premier podcast en me baladant dans la nature. C’est un test. J’espère que l’audio sera de qualité suffisante. Pour en revenir à notre sujet, les maisons de famille peuvent être un véritable piège mental ou financier.

Je vais prendre mon exemple puisque quand j’étais petit, j’ai passé beaucoup de mes vacances dans justement une maison de famille du côté de mon père dans laquelle si j’en étais le propriétaire un jour, j’aurais été, je crois, la douzième génération à être dans cette maison. Donc voilà, quand on commence à compter les générations, ça commence à en dire long sur l’importance de la conserver dans la famille. En tout cas, j’ai passé beaucoup de temps dans mon enfance et je m’y sentais vraiment bien, que ce soit dans la maison, dans le jardin, dans les alentours. C’était une grande maison à la campagne, dans le département de la Creuse et être en pleine nature, c’était vraiment très bien pour moi et j’adorais ça.

En tout cas, mon désir, c’était de vivre dans un endroit où je me sente bien et je me disais que cette maison correspondrait bien et j’aimerais la conserver. J’aimerais conserver cette maison dans la famille. Le souci, c’est que c’était une grande maison et qu’il fallait du coup avoir assez d’argent pour l’entretenir et pour l’entretenir en maison secondaire, puisque c’était une maison qui était assez loin des villes ou de centres d’activités. Donc c’est souvent assez compliqué d’habiter de façon principale et d’avoir un emploi juste à côté. C’est quasiment impossible. Et puis, en même temps, je n’avais pas envie de décevoir mes parents. C’est une maison à laquelle ils tenaient qu’ils avaient eu de leurs parents, qui leur avaient déjà été transmis avec un certain poids, on va dire. Mais voilà, c’est un peu le souci. Est ce que c’était vraiment mon choix ou celui de mes parents et de leurs parents avant eux, etc sur douze générations. Et ça, c’est difficile de s’en rendre compte quand on est quand on est jeune.

Et puis, fin de mon adolescence, coup de théâtre, mes parents décident de vendre la maison justement à cause des problèmes que j’évoquais, puisqu’elle était quand même assez loin de la ville dans laquelle mes parents travaillaient. Et cette séparation a été plus difficile que ce que je pensais sur le moment, c’était une maison à laquelle je tenais.

Et ce qui est marrant, c’est que pendant longtemps, je faisais mes rêves, une grande partie de mes rêves, se déroulaient là bas, même dix ans après. Mais en démarrant le développement personnel, en avançant en âge, je me suis finalement rendu compte que mes parents m’avaient rendu un fier service. Puisque à partir de ce moment là, cette maison qui était là depuis toujours et qu’il fallait conserver pour toujours, elle n’était plus à nous et je devenais finalement libre de faire ce que je veux avec ces histoires de maison et de propriétés, quel que soit ce que je choisisse dans la vie.

Et c’est là où je me suis rendu compte et où j’ai lu sur le sujet. Vraiment, on se rend compte à quel point les maisons de famille peuvent être un poids pour les enfants et les générations suivantes si le parent impose ou fait sentir que ce serait bien de garder la maison, même si elle ne plaît pas ou même si elle est loin ou pour tout un tas de raisons, la conserver quand même. Même si tu ne t’en sers pas, ça implique un poids véritablement mental, financier évidemment, puisqu’il y a quand même des impôts, des choses à entretenir dans une maison et puis aussi une perte de temps.

Finalement, on s’oblige à passer du temps parfois dans ces maisons, alors qu’on aimerait aller ailleurs, chez des amis ou peut être simplement découvrir le monde. Ça dépend vraiment de votre personnalité. Il y a des gens qui vont ressentir ça comme un poids, une pression. Et puis, il y a des gens qui vont être complètement différents, qui vont aimer le lieu où ils ont grandi, y rester, avoir un travail à côté et ça va bien se passer.

Mais il y a beaucoup de personnes pour qui ça peut être une pression et ça va forcément impacter leur bien être. Finalement, j’ai eu cette chance là et je me suis dit « je suis libre sur ce plan là. Je vais tester de vivre dans des endroits différents. Maintenant, je peux aller n’importe où. Et je peux me demander où est ce que je peux vivre ? Il y a forcément d’autres endroits, hormis cette maison où je vais me sentir bien, que ce soit dans la maison, dans la région. »

Donc, je peux tout tester et trouver moi même où je suis bien et faire mon choix sans qu’il me soit imposé. Il existe tellement de lieux, que ce soit en France ou partout dans le monde. Aujourd’hui, on a l’opportunité de pouvoir se déplacer quand même assez facilement, trouver des emplois partout, notamment avec le web, évidemment, mais même en tant que salarié. Et l’idée, c’est si c’est une pression pour vous, c’est de ne pas se laisser enfermer là dedans.

Toute cette pression familiale, c’est important d’y faire attention pour ne pas blesser ses parents ou des proches. Mais ça reste leur choix et vos choix sont aussi importants et ils doivent réussir à le comprendre.

Après, on a un biais ou un défaut supplémentaire. En France, c’est qu’il y a un très fort attrait à acquérir la propriété dans notre pays, c’est au niveau culturel ou même au niveau politique. C’est vraiment mis en avant. Par rapport à son statut social, il faut acquérir une maison, c’est vraiment très bien vu. C’est comme ça qu’on investit son argent. On a un patrimoine bâti qui est souvent très beau par rapport à d’autres pays. Donc, il y a beaucoup de pression sur l’achat, la conservation de propriétés immobilières en France et il y a une forte incitation.

Et c’est vrai qu’on a souvent tendance à garder ou à acheter des maisons plus grandes que ce qu’on a besoin pour le statut social par rapport au regard des autres, alors qu’on aurait besoin de moins. Et c’est vrai que quand on compare avec d’autres pays ou ils changent beaucoup plus facilement de maisons, où ils investissent pas forcément uniquement dans l’immobilier, mais aussi dans d’autres supports comme des actions ou dans des entreprises. On a un fort biais là dessus.

Donc il faut vraiment savoir que si vous ressentez cette pression là, c’est certainement que cela vous ne convient pas. Et donc, entre les maisons de famille et ce biais culturel, c’est difficile de s’en sortir. Mais tout ça, ce ne sont que des pressions. Ce ne sont pas vos choix. Donc, ce n’est pas entre guillemets, ce n’est pas important. C’est des choix que l’on essaye de vous imposer par différents biais. Donc du coup, voilà, ce qui est important, c’est de revenir à vous, ce qui est important pour vous, de faire vos choix à vous et pas les choix de vos parents ou des générations à venir ou des politiques.

Qu’est ce qui est important pour vous, votre bien être ? Changer d’angle, appréhender différemment tout ce patrimoine bâti, ce ne sont que des biens et ce n’est pas votre bien être. Ce qui compte, c’est votre bien être et c’est l’immatériel. C’est votre mental qui détermine énormément de choses. Ce n’est pas ce que vous allez posséder. Il y a une aura très forte là dessus, en France, sur l’immobilier. Mais si vous voyagez un peu, vous verrez certainement des choses un peu différentes. On met beaucoup de place là dessus en France, et c’est un peu dommage.

On a eu la chance avec ma femme puisque moi, j’ai été un petit peu libéré finalement par mes parents, par la vente de mes parents, de ma maison de famille. Et puis, ça a été la même chose du côté de ma femme puisque dernièrement, ils ont vendu une maison à laquelle elle tenait énormément. Mais pareil, qui impliquait énormément de frais financiers, beaucoup d’implications en termes de temps. Il fallait aller passer nos vacances là bas, sinon se sentait un petit peu mal. Donc, on a la chance d’avoir eu cette libération sans que ça vienne de nous. Evidemment, c’est toujours beaucoup plus facile quand le pas ne doit pas être fait par nous. Ca implique forcément beaucoup plus de blocages et de courage.

Du coup, aujourd’hui, on est libre et on a choisi une région, le Vercors, qui nous plaît beaucoup. Et au lieu d’acheter une maison un peu comme tout le monde et de se laisser embarquer dans des frais. On a acheté un appartement très fonctionnel pour notre situation actuelle qui nous correspond bien pour les quelques années à venir, et on pense que c’est le bon choix pour nous.

On s’y sent très bien en tout cas, donc ça permet cette liberté là, mais c’est toujours très dur. C’est vrai que là de voir les maisons qui se construisent autour, les amis qui prennent des grandes maisons, alors peut être moins ma femme mais en tout cas, moi, ça me donne toujours envie. J’ai cette envie. Je sens que c’est culturel. La grande maison, c’est quelque chose. Il y a un point, il y a quelque chose qui me retient de ce côté là. Je me libère petit à petit. Jusqu’à présent, voilà, on a bien tenu, on fait nos choix par rapport à notre bien être, par rapport à notre besoin, et ça nous libère de l’argent pour les projets qu’on a tous les deux.

Ça nous libère du temps. Ça nous permet la liberté de bouger et une future liberté de changer si on le veut. Voilà essayez d’y penser comme ça. Moi, j’ai toujours ce rappel de cette maison de famille et de ne pas se laisser enfermer. Financièrement, j’ai comme un garde fou un peu qui, je pense, me protégera des éventuelles envies futures. Et puis, je pense aussi à mes enfants. Je n’ai surtout pas envie, ma femme aussi, d’imposer la conservation d’un bien, l’obligation d’aller dedans si plus tard on a une grande maison et qu’on a envie qu’elle soit conservée. Non, on pensera avant tout à ce point là et de le libérer finalement, comme nos parents l’ont fait en le voulant ou pas. Ca permet de libérer les enfants de problèmes supplémentaires.

Et puis, on ne peut pas ignorer que en France, il y a aussi pas mal d’impôts. Et du coup, ça peut être problématique aussi pour la transmission, ça peut impliquer des frais de succession très élevés. Il y a même des enfants qui sont obligés de s’endetter pour conserver les biens ou les problèmes des parents. Donc pensez y. Pas uniquement pour vous, mais aussi si vous avez des enfants pour plus tard.

Même si c’est pas simple, ça peut être une grande libération de faire ces pas là, d’avancer dans cette direction là et de faire ces choix et pas ceux de nos parents ou d’autres d’autres personnes ou d’autres tendances. C’est votre vie et si vous avez ce besoin de liberté qu’on a en tout cas moi et ma femme, ça peut être une libération assez intéressante pour vous d’aller dans ce sens là.

J’espère que si vous avez ressenti ou si vous ressentez des pressions par rapport à tout ce qui est maison familiale, si vous avez la chance d’en avoir parce que c’est pareil, c’est quand même un problème de riches, entre guillemets. Mais si vous avez ces pressions là et que vous n’avez jamais mis de pensées ou de mots là dessus, j’espère que ce podcast vous a permis d’appréhender les choses un peu différemment et de voir que ce n’est pas une obligation.

Ce n’est pas un devoir, c’est votre vie et vos choix. Donc vous pouvez vous libérer de ce poids là et soit vos proches comprennent ou pas, mais en restant dans l’explication et en mettant en avant votre besoin, vous pouvez vous libérer de ça. Et ça pourra même libérer ce poids là pour vos enfants ou même pour d’autres personnes autour de vous, si vous avez des frères et sœurs.

Donc je vous souhaite une bonne réflexion. Si vous êtes arrivé jusque là, c’est probablement que le sujet vous interpelle ou que ça fait émerger quelque chose chez vous. Donc voilà, je vous souhaite une bonne réflexion. Ayez du courage, c’est votre vie, votre bien être et je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode de podcast Ciao.

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