Comment Affronter ses Peurs et même les Apprécier ?

Comment Affronter ses Peurs et même les Apprécier ?

Je vais vous montrer dans cet épisode pourquoi et comment affronter vos peurs. C’est une habitude très intéressante à mettre en place et qui pourra même vous permettre de voir vos peurs différemment. Servez-vous de cette émotion ancestrale pour acquérir une habitude qui changera probablement votre vie.

Cet article est disponible en épisode de podcast.

Salut à tous et bienvenue pour cet épisode consacré aux peurs. J’aimerais vous en parler parce que c’est très important de savoir comment les affronter et surtout que l’on peut réussir à les voir sous un angle différent et même commencer à les apprécier plutôt que les craindre.

Allez, c’est parti ! J’espère que vous allez bien. Je suis en train de me dire que peut être cet épisode tombera vraiment tout proche d’Halloween. Je vérifie, mais j’aurais pu le programmer pour le jour d’Halloween. Ça aurait été marrant. La thématique aurait bien collé. Je viens de vérifier. Ça sortira le 4 novembre, donc juste après, c’est un peu dommage. J’aurais pu l’anticiper, que je m’en souvienne pour l’avenir. Mais bref, revenons au sujet de la peur et comment et pourquoi les affronter ? Pourquoi est ce que c’est une bonne habitude de les attaquer et de les affronter, de les voir différemment ?

Donc, on a tous de nombreuses peurs. Généralement, tout au cours de notre vie, ça évolue. On a différentes peurs et c’est souvent face à des situations qui nous déstabilisent. A la base, cette émotion de la peur, c’est fait pour nous protéger d’un danger qui va peut être mettre en péril notre vie. En tout cas, c’était conçu comme ça par l’évolution, mais aujourd’hui, dans nos cadres hyper sécurisés de nos sociétés modernes. Souvent, les peurs que l’on a, ce sont des réactions très démesurées par rapport à la situation, car la plupart du temps, il n’y a aucun danger réel.

C’est souvent beaucoup notre imagination, mais on les ressent profondément et c’est ça peut être un problème puisque ça peut générer vraiment des réactions très fortes, voire des maladies, des blocages. Et ça peut clairement nous pourrir la vie assez rapidement et nous stopper dans le développement de projets ou la réalisation de nos rêves ou des objectifs de vie que l’on a. C’est vraiment des sensations très réelles. On a cette émotion très forte de la peur. Et voilà, normalement cette émotion est là pour nous prévenir des dangers, pour se préparer, pour éviter un danger, pour éviter d’avoir à subir les risques liés à ce danger. Souvent, la réaction naturelle, ça va être plutôt de ne pas oser affronter ces peurs. C’est plutôt de les éviter. Et puis de les mettre dans un coin et de les oublier. C’est aussi une réaction qui est relativement naturelle si on reste sur cet état d’esprit.

Et si on passe pas un petit peu au delà et qu’on cherche un peu à comprendre pourquoi on a ces peurs, et surtout, pourquoi elles sont démesurées aujourd’hui. Et le problème, c’est que ces peurs qui peuvent induire de l’évitement, ça peut nous empêcher de faire certaines choses, de nous bloquer dans beaucoup de projets ou des réactions ou des actions qu’on aurait aimé avoir.

Et c’est là où ça peut être assez handicapant si on ne prend pas le temps. On n’a jamais pris le temps un petit peu d’analyser ces peurs et la peur en général, puisque si on y pense, la peur, c’est une réaction, une émotion qui est temporaire. Et le problème, c’est que si elle entraîne des inactions chez vous sur certains de vos projets ou réactions ou objectifs que vous vouliez faire ou avoir, c’est que ça va induire, par contre des regrets chez vous plus tard, à un moment donné.

Et quand la peur est temporaire, les regrets peuvent être permanents parce qu’on n’a pas toujours l’opportunité. Une fois qu’on l’a, il faut la saisir. Sinon, parfois, elle ne se représente pas. Donc, on peut rester comme ça avec des regrets et ne plus jamais avoir l’occasion de passer par dessus sa peur. Et puis de réussir ce qu’on voulait faire et de ne pas avoir de regrets plus tard.

Et j’insiste souvent sur cette notion de regret parce que c’est quelque chose qui revient très souvent dans les discussions avec les personnes âgées, les personnes en fin de vie. Ce sont les regrets de ne pas avoir fait certaines choses dans leur vie et c’est souvent lié à des freins, à des peurs. Donc là, voilà le pourquoi. Pourquoi est ce qu’il faut affronter ses peurs, pour ne pas avoir de regrets, pour ne peut être pas rester dans l’inaction et regretter plus tard certaines choses.

Et puis, on va voir que ça a aussi une autre utilité si on est dans l’objectif de se développer et de progresser en tant qu’humain, en tant que personne. Et en fait, c’est lié au fait que quand on affronte ses peurs, c’est par l’action. Tout simplement le fait d’agir en allant contre ses peurs, en les affrontant. C’est par l’action puisque une fois que l’on teste, que l’on affronte une de ces peurs par une série d’actions, finalement, on va connaître ce qu’il y a derrière cette peur. On saura à quoi s’attendre. On saura comment réagir la prochaine fois que ce qui nous fait peur arrive.

Et du coup, on aura déjà une connaissance qui est complètement différente et on va pouvoir aborder les choses beaucoup plus sereinement. Et plus on affrontera, plus on affrontera cette chose qui nous faisait peur, moins on en aura peur puisque on sera de plus en plus confiant dans le fait de pouvoir y répondre, de pouvoir finalement l’affronter par une ou plusieurs solutions qu’on a trouvé à force de l’affronter par l’expérience.

Et donc c’est là où je veux revenir sur le pourquoi aussi affronter ses peurs. C’est qu’on va accumuler de l’expérience et de l’expérience qui va aussi nous servir dans d’autres situations face à d’autres peurs. On sera plus confiant. On saura qu’on a déjà répondu avec succès à d’autres peurs qu’on avait, qui était peut être un peu liées. Et on deviendra comme ça de plus en plus expérimenté et on sera de plus en plus dans l’action. Donc ça a vraiment cette vertu là aussi. Et donc, on se rend compte que finalement, on a surtout peur de ce que l’on ne connaît pas, de ce que l’on n’a pas fait, de ce que l’on n’a pas expérimenté.

Et moi, par exemple, pendant longtemps, sur mon premier poste de salarié, c’est vrai que j’étais tout sauf à l’aise. C’est aussi lié à ma personnalité, mais j’étais vraiment mal à l’aise avec tout ce qui était rassemblement social, c’est à dire les réunions. Mes premières réunions et même au tout début, je n’aimais pas du tout avoir à appeler quelqu’un par peur de sa réaction, de le déranger, de ne pas parler correctement. Ça peut être lié à plein de choses, mais c’est parce que je ne connaissais pas. Je n’avais pas l’expérience dans le domaine. Et puis, en y étant contraint, finalement, j’ai fait les choses. J’ai fait des centaines, voire plus de réunions, d’appels téléphoniques. Et puis, quand on commence à connaître un peu comment ça marche, avoir de l’expérience, de différentes situations, on a de moins en moins peur. En tout cas, moi, ça devenait quelque chose de très naturel. Au bout de quelques quelques mois, ça allait beaucoup mieux.

Et c’est comme ça qu’on qu’on les affronte en y allant directement, en affrontant l’action qui nous fait peur. Pareil, tout petit je me souviens, j’avais eu très peur pendant un leçon à la piscine. Et puis, après plusieurs fois, j’avais souvent peur de sauter à l’eau et ça a perduré même quand j’étais après pré-adolescent. On va dire quand il fallait sauter de haut dans l’eau. Ça m’était très difficile parce que je ne l’avais jamais fait. Et puis après, petit à petit, en grandissant, j’ai sauté de plus en plus haut. Puis, à chaque saut, je me rendais compte que bon, finalement, il se passait pas grand chose de plus que quand on saute de deux mètres dans l’eau. Et puis après, la peur s’enlève avec l’expérience.

Donc là, c’est dans le cas où on affronte ses peurs directement de front en faisant l’action directe. Mais il y a aussi certaines peurs qui ne peuvent pas être affrontées tout à fait directement. Et c’est là où on doit trouver des actions pour agir indirectement. Donc, on pourrait prendre des sujets soit d’actualité, ou alors les plus grandes peurs.

Mais par exemple, actuellement, c’est la crise du covid et il y a beaucoup de personnes qui en ont vraiment extrêmement peur. Alors pour différentes raisons mais c’est l’une des peurs qui est dur d’affronter. On ne peut pas l’affronter de front. On ne va pas prendre le risque directement, même s’il y en a qui l’ont fait. Mais il n’avait certainement pas cette peur là, d’être contaminé en direct. Et puis voir si on arrive à être dans les cas asymptomatiques ou pas. Souvent, les gens qui vont en avoir peur, c’est qu’ils vont être plutôt des personnes à risque.

Et puis, vous avez une autre peur qui est une des peurs dans le top top 5 ou même top 3, je pense. Mais j’ai trouvé un chiffre c’est 40% des Français qui ont peur des araignées. C’est énorme. Donc voilà pour des peurs comme ça qu’on ne peut pas forcément affronter en direct. Il faut agir, mais agir pour affronter indirectement ces peurs et ainsi réussir à se rassurer et à les affronter de façon indirecte.

Donc, si on reprend les deux exemples. Pour le covid, ce serait peut être se mettre en isolement pour éviter les contacts à risque ou de pratiquer des habitudes ou une alimentation qui va renforcer son système immunitaire. Même si ça, c’est un petit peu sur le moyen long terme. Mais bien que la crise dure depuis le mois de mars déjà, des personnes qui ont commencé peut être à faire ça depuis le mois de mars. Le système immunitaire si on fait les choses tous les jours, ils se renforcent relativement rapidement. Ou alors ça peut être utilisé aussi plus des services à distance pour éviter les contacts. Mais ça peut être comme ça, des choses sur lesquelles on agit indirectement pour faire diminuer la peur. Puisque là, dans ce cas là, on agit pour se mettre complètement à l’abri de ce problème.

Si on prend l’exemple de la peur des araignées, donc là, ce serait aussi des actions indirectes. Ce serait déjà d’apprendre à mieux les connaître. Souvent, on a peur de ce que l’on ne connaît pas. Et moi c’est vrai, j’ai fait des études de biologie et avant de faire ces études là je n’étais vraiment pas fan des araignées. Je n’avais pas forcément très peur, mais en tout cas, ça ne me rassurai pas du tout. Et puis, j’ai eu à les étudier, à étudier un peu comment elles fonctionnaient. Quelle était leur écologie. Quelle était leur utilité, leur force, les caractéristiques et les différentes caractéristiques des toiles qui peuvent être de véritables oeuvres d’art. Il y a eu de nombreuses anecdotes.

Je me rappelle d’une où c’est souvent la femelle araignée après un accouplement, va manger le mâle pour récupérer des forces. Et il y a des stratégies. Il y a des mâles qui apportent des cadeaux aux femelles pour justement contrer cette fringale. Il y a même des mâles qui apportent des cadeaux généralement enroulés dans des toiles d’araignées, c’est souvent des petits insectes. Il y a des mâles, certaines espèces qui ne mettent rien de temps en temps dans des sortes de fagots, de toiles d’araignées. Mais simplement le temps que la femelle ouvre son cadeau. Le mâle est parti, il échappe à la mort.

Il y a plein de choses comme ça sur tous les sujets. Vous pouvez apprendre et devenir connaisseur et on voit les choses différemment. Sur les araignées encore on parle souvent qu’on s’est fait piquer alors que les araignées, elles mordent. Et les réactions sont différentes des piqûres. Souvent, on attribue aux araignées aussi plus de maux qu’elles ne le font en réalité. Et puis ensuite, vous pouvez apprendre à connaître cette peur là. La peur des araignées, elle est souvent transmise par un ou des parents, plus la culture. Si vous avez vu peut être des films ou lu des livres où les araignées sont souvent mis en situation très négative, violente. Je pense au Seigneur des anneaux, par exemple, l’araignée gigantesque que l’on a vers la fin. Il y a plein de films comme ça.

Donc, on voit que la connaissance apporte vraiment un plus pour lutter contre ces peurs et l’expérience. Puisque là typiquement la meilleure stratégie, je vous en parle parce qu’il y a 40%, peut être, des personnes qui écoutent, qui seront intéressés par ça. Mais la meilleure méthode pour se débarrasser de la phobie, de la peur des araignées, c’est une exposition graduelle. C’est vraiment ce qui donne les meilleurs résultats. Mon premier emploi de salarié, du coup, c’était au Muséum national d’histoire naturelle à Paris. Et il y avait une chercheuse qui s’appelle Christine Rollard, qui est quelqu’un qui travaille sur les araignées. Et elle faisait des séances comme ça pour permettre aux personnes de réduire leurs peurs ou de s’en débarrasser. Et c’était ce qu’elle utilisait.

Et ça marche vraiment très bien. J’ai même trouvé une étude sur le sujet où ils ont mesuré par IRM les réactions des personnes, les réactions dans le cerveau. Et en 2, 3 heures, ils arrivaient à des résultats vraiment étonnants et qui perdurent encore six mois après. Donc, c’était simplement de l’exposition graduelle ou si la personne était vraiment phobique, c’était uniquement d’imaginer l’araignée dans sa tête. Puis, petit à petit, une fois que la personne est habituée à l’action, on passe au grade suivant.

Donc ensuite, ça peut être des photos. Et après c’est une vraie araignée qui est regardée puis on peut commencer à s’en approcher, à la toucher avec une spatule, des gants. Puis à la fin on arrive vraiment à toucher avec la main. On se rend compte que soit il ne se passe rien soit l’araignée a juste peur. Elle cherche juste à se planquer. Mais en fait, si vous alliez connaissance et expérimentation, on voit qu’il ne se passe pas grand chose et que la peur irraisonnée, cette peur s’atténue. On devient habitué et on l’a affronté.

Finalement, on s’en débarrasse. Donc voilà, c’est vraiment par l’action. C’est quand vous agissez que vous avancez et même, ce que je vous disais tout à l’heure. Les nouvelles peurs auront moins d’effets. Plus vous allez affronter vos peurs, expérimenter, plus vous allez devenir confiant puisque vous savez ce que vous avez déjà affronté, et vous allez être confiant pour affronter les prochaines ou la nouvelle peur qui se présente par rapport à une situation.

Donc, plus vous accumulez en quelque sorte des batailles, plus vous aurez confiance dans vos capacités à affronter les prochaines peurs. Et quand on commence à voir que l’on progresse, qu’on devient plus confiant, qu’on ose finalement, qu’on se développe, on pourra même petit à petit voir les peurs comme des challenges à affronter et des possibilités de progression. Et là, moi, j’en suis vraiment à voir la peur comme ça. Je commence à les apprécier.

Quand il y a souvent des situations sociales. Mais quand je vois qu’il faut que j’aille demander quelque chose à quelqu’un, ce qui me déstabilise un peu. Maintenant, je me dis je vais le faire comme ça la prochaine fois, j’aurai moins cette peur, voire je ne l’aurai plus du tout et au moins, elle sera affrontée. J’aurai progressé encore.

Donc voilà, les peurs sont souvent des réactions démesurées. Donc prenez l’habitude de les affronter directement ou par des actions indirectes. Mais en tout cas, ne laissez pas vos peurs diriger votre vie et surtout le pire petit à petit de regretter.

Si, en ce moment, vous avez des peurs qui impactent ou qui impactent vos rêves, vos objectifs, qui vous placent un peu dans l’inaction. Vos rêves valent plus que ça. Ils valent plus qu’une peur temporaire, donc il vaut toujours mieux les affronter, agir et avancer. C’est vraiment une très bonne habitude de se dire que l’on va devenir de plus en plus courageux, d’agir de façon courageuse chaque jour, puisque le courage, c’est d’agir même quand l’on a justement peur.

Donc, agissez, affrontez vos peurs et vous allez voir que vous allez progresser, vous développez dans tous les domaines très rapidement.

Voilà, je vous remercie pour votre écoute. Portez vous bien et je vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Ciao !

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