Comment Vaincre la Peur de l’Échec

Si la peur de l’échec vous a déjà bloqué dans l’un de vos projets alors je propose une solution qui a changé ma vie !

Cet article est disponible en épisode de podcast.

Bonjour à tous bienvenue pour ce troisième épisode sur 3 qui résume un petit peu mon parcours pour lancer ce podcast et aujourd’hui j’aimerais vous parler de l’échec.

Est-ce que vous vous êtes déjà senti bloqué dans une situation, dans un projet, en train de procrastiner, de ne pas réussir à avancer ? Je pense que c’est arrivé à presque tout le monde et c’est souvent lié à un manque de motivation ou alors ça peut être aussi de la peur de l’échec et c’était mon cas très clairement.

Et donc je vais vous montrer comment vaincre cette peur de l’échec. Comment j’en suis arrivé même aujourd’hui à aimer l’échec.

Ok donc retour au début de mon aventure entrepreneurial en 2014 et ça a duré quelques années. J’étais
persuadé que l’une de mes qualités, une de mes grandes qualités, c’était d’être perfectionniste et d’aller dans le détail, dans la complexité, et vraiment de rendre à chaque fois une copie parfaite sur ce que j’entreprends. Un exemple avec la première société que j’ai monté, j’ai passé de mémoire peut-être 10-15 jours juste a créer le logo, à le changer, à l’arranger, à créer un logo du départ pour avoir une sorte de logo qui nous plaisent à moi et à mon associé. Ca me paraît fou aujourd’hui ! Pour contrebalancer l’exemple aujourd’hui avec le logo de libreneur, j’en ai pris un sur une base de données et c’était réglé en une demi-heure. Et c’était fait quoi, c’est pas quelque chose qui va être vital pour la suite donc il faut y passer le moins de temps possible.

Mais bon voilà à l’époque ça me paraissait vital de faire ça et tout était comme ça. Je voulais proposer comme aujourd’hui un contenu de qualité sur un site internet, sur une thématique qui me plaît, donc ça implique de créer du contenu de qualité que l’utilisateur qui arrive sur le site ait une expérience vraiment parfaite, inédite, que le design soit au top. C’était mon désir, de proposer vraiment quelque chose qui se rapprochait en tout cas de ce que j’estime être la perfection.

Le souci c’est que j’étais du coup je n’étais jamais satisfait notamment du thème, du sujet que j’approchais. Je parle sur les 4 premières années d’entrepreneuriat. A chaque fois je cherchais le thème, le sujet de niche spécifique que je trouvais vraiment parfait pour moi et à proposer. Je n’étais jamais satisfait de ça, du design que je que je faisais avec les tous les visuels et je trouvais que les outils étaient très limités pour justement un petit peu changer la donne dans ce qu’on voyait déjà. Et voilà ça c’était des problèmes de surface.

Au fond de moi tout ça c’était relié, mais je ne l’avais pas identifié, à la peur de l’échec, peur d’échouer devant tout le monde, d’être jugé et ça c’était quelque chose d’extrêmement bloquant pour moi et je ne m’en rendais absolument pas compte.

Et le problème c’est que je ne trouvais pas ma spécialité c’était ce qui était vraiment bloquant pour moi. Je n’arrivais pas à me voir en spécialiste car c’est plus facile d’émerger en parlant d’une niche. C’est souvent le conseil qu’on entend en entrepreneuriat et moi il y a énormément de choses qui me plaisent et ça a toujours été un souci dans mon parcours. Puisque que ce soit dans les études ou dans son travail notamment scientifique, on aime les spécialistes. Donc ça a toujours été un souci et là c’était la même chose je ne trouvais pas le sujet spécifique à aborder et du coup ça me bloquait à chaque fois parce que j’ai attendu des années à me dire ça y est ça c’est ta niche à toi, ta spécialité parfaite et en prenant ça tu ne peux pas échouer. Ca a duré des années jusqu’à ce qu’un jour je commence à changer lorsque j’ai vu une citation qui disait « la perfection c’est finalement de l’inaction » et j’ai médité et j’ai réfléchi pas mal à cette citation (de Gary Vaynerchuk je crois l’entrepreneur) et j’ai trouvé.

Ca a été vraiment une révélation je me suis dit mais c’est vrai depuis toutes ces années je réfléchis pour trouver le sujet parfait mais du coup je n’agis pas ou très peu et du coup je stagne, je suis bloqué à cause d’une peur, la peur de l’échec. C’est vraiment très important de l’identifier très tôt ça peut vraiment faire gagner des années.

Du coup je me suis dit que voilà j’avais identifié ce problème là et j’allais du coup passer à l’action sans faire parfait et puis ça me mènera à un résultat ,à avancer dans mon projet. Donc je me suis dit que j’allais créer un processus d’action que j’aime faire au quotidien, que j’aime et non pas uniquement la réussite. Le point final dans la tête quand on aime le processus, ce qu’on fait chaque jour, on a envie de le faire. C’est beaucoup plus agréable et on avance, on agit.

J’aimais beaucoup les vidéos que je voyais sur Youtube, souvent très inspirante, en développement personnel ou même sur d’autres sujets et j’aime tout ce qui matériel vidéo, le montage donc je me suis dit allez je vais faire des vidéos même si je suis pas le plus à l’aise en vidéo c’est pas grave je me lance et au moins on avance. Donc c’est ce que j’ai fait, je me suis mis à produire des vidéos donc de d’avril 2019
jusqu’à octobre la 2019.

Ca me ça me plaisait beaucoup, le problème c’est que produire une vidéo prenez tout mon temps que j’avais. Ca me prenait toute la semaine pour produire une vidéo gratuite sur Youtube alors que moi je voulais aussi proposer plein de contenu de formation pour partager, pour aider les gens sur plein de domaines sur un site web.

Et voilà du coup finalement en choisissant ce format j’étais de retour dans le perfectionnisme que j’essayais de te combattre puisque du coup je ne voulais pas faire parfait mais malgré moi j’avais choisi un format qui impose quand même un minimum de montage. Et puis je me prenais au jeu donc j’y passé du temps. Après je voulais que la vidéo soit disponible sous différents formats sur tous les réseaux. J’étais de retour dans un format un petit peu de perfection mais au moins cette fois j’ai rapidement vu le problème.

Donc je me suis dit il y a un problème avec ce format là il faut que je change. Mais au moins j’étais dans l’action et je pouvais ajuster le tir. Je savais que c’était le métier que je voulais, produire du contenu sur internet, partager des idées et pas de retour en arrière possible.

J’ai décidé de continuer mais j’ai ajusté donc c’est ce que j’ai fait en passant au podcast. J’ai choisi un format aussi qui me plaît beaucoup mais qui me prend cette fois pour produire un épisode là comme je suis en train de faire, ça me prend seulement entre 2 et 3h donc plus rien à voir avec une semaine complète à faire que ça. Là je peux produire beaucoup plus, donner beaucoup plus de contenu gratuitement via mon podcast et me concentrer sur le reste du temps, sur d’autres types de contenu que je peux proposer sur mon site libreneur.

Donc finalement on avance toujours plus par l’action et pas uniquement par la réflexion maintenant je me dis toujours pour contrôler un peu cette perfection et cette peur de l’échec « un vaut mieux que zéro » et je l’applique un petit peu dans tous les cas. Le principe c’est que même si je produis quelque chose qui n’est pas bon au début (ce sera jamais bon toute façon quoi que vous entreprenez) il vaut mieux un que zéro donc je le sors tant pis c’est pas parfait, c’est pas forcément bon mais ça sort, c’est fait et je me suis amélioré, j’ai progressé, j’ai gagné en expérience. C’est toujours plus rapide d’agir et d’ajuster que de réfléchir des années comme moi.

Et voilà si j’ai un conseil si vous vous lancez dans un projet d’entrepreneuriat ou si vous voulez améliorer votre santé mental ou physique ou tout ce qui est projet de ce type là c’est toujours beaucoup plus rapide
de se faire accompagner par quelqu’un qui est passé par là et qui va vous guider. Ca va un petit peu vous obliger à avancer et à contrer vos différents blocage et notamment la peur de l’échec. On avance vraiment toujours beaucoup plus rapidement comme ça donc aujourd’hui j’en suis arrivé à comprendre que les échecs finalement font parti de la réussite.

Sans action sans échec on n’y arrive pas ou c’est extrêmement rare. On a un biais dans notre société avec les médias actuels c’est qu’on fait souvent le focus uniquement sur la réussite et sans parler du parcours, des échecs par lequel la personne est passé. Et une fois qu’on voit ça on comprend que la réussite finalement ce n’est que la pointe de l’iceberg. C’est impossible de se comparer, c’est vraiment dangereux, avec quelqu’un qui a réussi parce qu’on est pas du tout au même stade. C’est incomparable !

Et les exemples sont juste partout autour de nous. Les biographies sont très bonnes pour ça. Vous avez des personnalités comme Elon Musk, Steve Jobs, Michael Jordan et même Lionel Messi qui ont parlé un peu de tout ça, de leurs échecs et on voit que leur parcours et on se dit que leur force c’est d’agir et de ne pas s’arrêter à tous ses échecs.

Il y a une citation de Lionel Messi que j’aime beaucoup qui dit « je commence tôt et je reste tard jour après jour année après année il m’a fallu 17 ans et 114 jours pour réussir du jour au lendemain ». Une citation qui me plaît beaucoup, qui m’a bien fait rigoler parce que je trouve que elle est vraiment juste puisque il voulait un petit peu contrer les différentes vision qu’on avait dans les médias de lui comme si c’était un génie dès sa naissance, qu’il était devenu excellent du jour au lendemain. Donc c’est vraiment une très bonne citation il y en a une autre que je vais vous partager pour finir alors c’est soit d’Albert Einstein soit de Thomas Edison (je trouve les deux sur internet) mais quoi qu’il en soit la situation est très intéressante elle dit « je n’ai pas échoué, j’ai trouvé 10000 moyens qui ne fonctionnent pas ».

Et c’est ça finalement et aujourd’hui je vois les échecs comme le meilleur des apprentissages et du coup je le vois positivement. J’ai totalement vaincu cette peur de l’échec maintenant j’ai juste envie d’avancer d’échouer le plus vite possible pour atteindre la réussite dans mon projet.

J’échouerai dix mille fois s’il le faut !