Comment s’ouvrir le Champ des Possibles

Comment ne plus subir sa vie, lever ses blocages mentaux et s’ouvrir le champ des possibles ?

Cet article est disponible en épisode de podcast.

Bien le bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui 2eme épisode sur 3 où je reviens un petit peu sur mon histoire pour amorcer ce podcast et aujourd’hui je vais vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Comment s’ouvrir le champ des possibles ? Parce que non on n’est pas obligé de rester dans un boulot qui ne nous plaît pas, on n’est pas obligé de passer toute une vie à s’ennuyer ou de rester avec des gens avec lesquels ça ne va pas. Au contraire tout est possible quels que soient vos rêves, votre situation, si on apprend à voir les choses différemment.

Donc retour en arrière, on prend la machine à remonter le temps, et on se retrouve en 2012, l’année de tous les changements, où avant cette année-là j’étais dans une vie vraiment confortable, tracée. Je croyais fermement qu’il fallait tout faire pour être dans les bonnes cases, pour pouvoir arriver à faire tel ou tel boulot, à avoir telle ou telle relation. Donc voilà j’étais sur une vie normale sans souci sauf que j’avais envi de beaucoup beaucoup d’autres choses. J’avais des rêves plein la tête, plein d’idées, mais tout ça restait uniquement des rêves. Je me disais pas du tout que c’était possible pour moi. C’était dans le domaine de l’impossible car j’avais une vie normale. J’avais fait des études classiques sans étincelles et je ne pouvais rester que sur cette voie là. Et même si je l’acceptai, au fond de moi ça me faisait vraiment très peur. Je me disais que j’aimerais bien profiter de cette vie avant la mort, de pouvoir vivre tous ses rêves, toutes ces choses que l’on voit de plus en plus dans des émissions à la télé ou un petit peu partout dans les médias. Mais le problème voilà c’est que je savais que je n’avais ni les finances ni la formation ni les relations pour aller vers ces différents rêves.

Et tout ça était normal je ne me posais pas trop de questions jusqu’au jour où, donc en 2012, la relation dans laquelle j’étais donc avec mon ex copine battait un peu de l’aile et il s’est trouvé que ça venait principalement, enfin de ce que je croyais, de ma jalousie. J’étais très très jaloux, facilement jaloux. Depuis le lycée c’était comme ça, je l’avais accepté mais c’était dur de vivre avec et là je n’ai pas eu le choix. Il fallait que je change si je voulais sauver mon couple de l’époque.

Donc j’ai commencé, pour la première fois, j’ai tapé sur google « comment ne plus de jaloux » ou quelque chose comme ça et je me suis retrouvé à chercher comme ça plusieurs soirs d’affilés à lire mes premiers mots, mes premières sur le développement personnel. C’était tout nouveau pour moi, même si c’est une notion dont j’avais entendu parler dans mon travail, mais c’était très flou, très lointain.

Petit à petit, de fil en aiguille, j’ai même commencé à regarder des bouquins sur le sujet donc sur ma jalousie et je me suis rendu compte qu’effectivement le problème venait de moi et pas de ma copine. C’était ce que je ressentais. La jalousie dépend de moi et je venais de découvrir qu’il était possible que j’arrête de percevoir les choses comme ça et que j’arrête tout simplement d’être jaloux et de pourrir la vie à moi et aux autres. Et c’est là où ça a commencé. J’ai commencé à me dire que je pouvais changer ma façon d’être. Et donc j’avais lu dans ces différentes lectures que les possibilités était infini sur tous les domaines et c’est là que ça a fait vraiment comme un flash.

Tous mes rêves sont revenus très rapidement dans ma tête et je me suis dit « et si tout était possible ?» Donc je me suis mis à apprendre un maximum de choses. Je me suis dis tout simplement que j’avais certainement des barrières limitantes, des blocages à lever dans à peu prés tous les domaines. Je me suis renseigné sur les possibilités professionnelles, dans les finances, la santé, le physique, le mental. Tout m’intéressait tant que c’était relié au développement personnel et à l’amélioration de sa vie. J’étais vraiment passionné.

Le souci c’est que j’apprenais mais finalement je vivais peu de changements. Je ne me posais pas plus de questions que ça parce que ça me passionnait mais c’était impossible pour moi de faire demi-tour. Maintenant que je savais que c’était possible je lisais des biographies très inspirantes pour moi. Je pense
notamment à la biographie de Steve Jobs, Michelle Obama. Ce sont des gens qui sont partis de rien ou presque et qui simplement par leur volonté, par leurs actions, ont réussi des choses incroyables.

C’était très inspirant pour moi et puis j’ai trouvé de multiples études qui prouvaient que ce n’était ni l’origine, l’argent, les relations, le talent qui faisait qu’on devenait ce qu’on voulait, qu’on réalisait nos rêves mais c’était les habitudes qui déterminaient notre parcours et notre façon d’être. Les habitudes, j’ai bien dit les habitudes et pas la connaissance. Et c’est là où je faisais fausse route. J’avais la réponse sans la voir. Il fallait que j’expérimente.

Donc voilà au fil des années j’ai continué d’apprendre mais surtout de plus en plus à mettre en pratique, par l’expérimentation d’habitudes. C’est ça le secret. C’est bien de chercher la théorie, il y en a plein partout, de toute sorte, mais ce qu’il faut c’est surtout tester et adapter à soi. On a tous des profils différents et à chaque fois que j’ai testé des habitudes qui marchaient pour certains ça ne marchait pas pour moi et puis simplement une petite variante et là ça y est ça marchait pour moi. Et donc il faut vivre ses habitudes entre 20 et 90 jours jusqu’à ce qu’elles deviennent une part de notre quotidien, une part de de nous.

Et c’est vraiment l’expérimentation qui permet d’ouvrir le champ des possibles parce que si vous faites juste de l’apprentissage, de la théorie particulièrement si vous voulez changer quelque chose au niveau mental. Ce n’est pas juste en disant « bah tiens j’ai envie de voir le meilleur chez les autres et d’arrêter de voir le négatif ». Ca ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut mettre en place des déclencheurs. Vous pouvez mettre en place pleins d’habitudes comme ça. Par exemple avec l’alarme de votre téléphone ou pleins d’autres choses. Un déclencheur que j’aime bien quand vous rentrez dans une pièce où il y a des personnes. A chaque fois que vous passez un pas-de-porte vous vous dites mentalement une phrase que vous avez préparé, que vous avez décidé au préalable. Par exemple « je rentre dans cette pièce et mon but ça va être de chercher quel est le meilleur chez les personnes que je vais rencontrer et je vais essayer de les aider un maximum ». Et le fait de vous répéter ça quelquefois, petit à petit, ça va devenir une habitude et vous allez vous mettre à le faire et à le vivre et du coup à changer. Et vous allez passer du réflexe de voir à chaque fois que vous rencontrez des personnes qui sont un peu négatives, ou qui ont des choses qui ne vont pas, tout ce qui ne va pas ; à trouver les choses remarquables, leurs spécialités, leur plus grande qualité plutôt que leurs défauts. Et ça change absolument toute la relation avec ces personnes et votre bien-être ressenti juste après.

Donc finalement tout est dans le temps qu’on y attribut, du temps et de l’énergie pour expérimenter. Moi j’avais besoin de chiffres, d’exemples pour y croire mais vous avez peut-être besoin de les vivre donc de faire des tests même sans y croire. Ca dépend des personnes mais ça marche aussi. Pour tout ce qui était dans le domaine de la médecine chinoise, je n’y croyais absolument pas. J’ai fait un test et c’était impossible ensuite de ne plus y croire tellement mon corps a été réceptif (c’était une sorte d’acupuncture) et je suis ressorti en me disant, effectivement la science ne sait pas encore l’expliquer mais il y a quelque chose, c’est impossible de ne pas croire à ce qui se passe là, ce que j’ai ressenti.

Et ce sont tous ces tests, ces combinaisons qui vont amener de multiples améliorations sans même parfois les cibler. Par exemple l’été où je me suis mis à la méditation régulièrement. D’un seul coup je me suis rendu compte que je n’étais plus jaloux. Les anciens déclencheurs de ma jalousie n’étaient plus là et j’ai trouvé ça fabuleux de pouvoir enfin m’en séparer. Et j’ai pleins d’exemples comme ça. Vus avez par exemple le jeûne intermittent (ne pas petit déjeuner le matin pour laisser au corps le temps de se nettoyer, il y a plein de processus comme ça qui se mettent en route une fois qu’on laisse entre 12 et 16 heures de repos digestif au corps). Et donc j’ai commencé ce jeune intermittent et très rapidement je me suis aperçu que j’avais le kyste que j’avais sur la jambe (j’avais un petit kyste bénin sur la jambe depuis peut-être 10 ans) qui avait disparu. Mon corps avait enfin eu le temps de le traiter.

Ce sont des petites choses comme ça que vous allez vous mettre à remarquer si vous passez à l’expérimentation même sans y croire. Et il faut essayer plein de choses.

J’adore la citation « il n’y a pas de problème il n’y a que des solutions » et plus vous essaierez des solutions, plus vous vous ouvrirez le champ des possibles. Et voir la vie comme une myriade de possibilités c’est déjà l’apprécier beaucoup plus !