Ca y est c’est tombé ! Les scientifiques ont trouvé des microparticules de plastiques dans le placenta de femmes enceintes.. Bienvenue (ou pas) aux bébés cyborgs.
Cet article est disponible en épisode de podcast.
Salut à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode. Aujourd’hui, on va parler d’une étude qui a trouvé malheureusement des microparticules de plastique dans le placenta de femme enceinte. Donc on va en parler. On va voir pourquoi et comment ce plastique peut se retrouver là. Pourquoi c’est assez alarmant. Et qu’est ce que l’on peut faire pour éviter d’exposer nos futurs enfants à ces substances chimiques qui sont dans le plastique alors qu’ils ne sont même pas encore arrivés parmi nous ?
J’espère que vous allez bien, on est parti pour cet épisode qui sera un complément de l’épisode 32 dans lequel j’avais longuement parlé des microparticules de plastique et vous avais dit qu’on en retrouverait probablement très rapidement dans tout le corps. Et bien là, il y a une étude de janvier 2021 qui vient de sortir au moment où j’enregistre là et qui en a malheureusement trouvé dans le placenta de femmes enceintes.
Donc, voilà, ça permet de continuer à parler de ce sujet qui est important et qui, probablement, va prendre de l’importance au fil des années où ces recherches là vont avancer. Puisqu’on est, on s’expose à des choses et on est même pas au courant de ce que ça implique pour nous, pour notre corps, notre fonctionnement. Et là, on voit même l’impact que ça a sur des même pas des nouveaux nés, sur des fœtus qui ne sont même pas encore nés. Donc, c’est très important de parler de ce sujet.
Donc là, c’est une étude qui est un peu une étude préliminaire puisqu’ils ont fait ces analyses uniquement sur six femmes qui ont réalisé des grossesses standard. Mais j’imagine que ça va ouvrir le champ pour faire des recherches bien plus poussées sur un nombre probablement bien supérieur de femmes et pouvoir aller peut être chercher plus finement des choses qu’ils n’ont pas pu réaliser dans cette première étude.
Donc, en ce qui concerne les résultats de celle ci, ils ont trouvé des microparticules de plastique. On l’avait vu dans l’épisode 32. Les plastiques sont érodés, notamment à l’air libre par l’oxygène et par différents facteurs, mais ils sont érodés, de plus en plus érodés. Et vu que l’on en a partout autour de nous, qu’il y en a partout sur la planète, à la fin de cette érosion, on a des particules vraiment extrêmement petites, de ces plastiques et donc ils se faufilent malheureusement partout.
Et donc là, ils ont retrouvé dans le placenta de femme enceinte, que ce soit dans la partie du placenta qui concerne le fœtus, mais aussi la partie de la mère des fragments des deux côtés. Ça concerne les deux êtres. Donc, c’est assez alarmant. Ils soupçonnaient même qu’il y en ait dans le bébé. Mais là, dans cette étude là, ils n’ont pas pu le détecter. Mais ce sera probablement le cas dans des futures études. Je ne vois pas pourquoi ce serait arrivé jusque là et que ça ne puisse pas aller directement dans le bébé.
Donc, vous vous demandez peut être comment ça peut arriver jusque là. Donc, je vous l’ai dit, c’est des micro-particules vraiment très petites. On parle de particules de 0,01 mm, donc elles peuvent passer par les vaisseaux sanguins et donc se faufiler assez facilement une fois qu’elles sont entrées dans notre sang dans tous nos organes, dont là pour une femme enceinte dans la partie avec le placenta.
Et à la base pour reprendre un peu, pour refaire un contexte. Le plastique nous entoure un peu partout, même si on y fait attention. Et les deux principales voies pour nous d’ingérer, pour incorporer ce plastique, c’est l’alimentation. A chaque fois que vous allez avoir du plastique qui est en contact avec quelque chose que vous allez manger, absorber, et bien, vous allez absorber forcément des microparticules de plastique en quantité assez importante.
Et si vous ajoutez en plus à ça la respiration. C’est à dire qu’on est entouré là aussi d’objets en plastique, souvent dans notre quotidien. Et quand on respire, on en ingère. On en absorbe aussi une grande quantité. Et donc, les chercheurs, on l’avait vu dans le premier, dans l’épisode 32. On avait vu que l’on était sur des quantités assez inquiétantes et que ça varie énormémen. Mais que dans les dernières études, on parle même de millions de microparticules de plastique. On atteint facilement le million chaque année. Donc c’est très alarmant. C’est même probablement supérieur à ça.
Donc c’est une question dont il faut parler. Et donc, on a toutes ces microparticules dans le corps que le corps doit traiter. Donc, voilà, je vous en reparle puisque je trouve ça assez frappant de se dire qu’il y a un être qui grandit chez une jeune femme enceinte, il n’est même pas encore arrivé que ça y est déjà, on l’expose à des pollutions, des stress pour son organisme. Donc je trouve ça assez frappant et vraiment un petit peu navrant.
Et les scientifiques, justement, était assez alarmant dans cette étude. Et pour frapper un petit peu les esprits, ils parlent de bébés cyborg. Et c’est un peu vrai puisque finalement, maintenant, on a des bébés qui vont être des mélanges d’entités biologiques, de cellules humaines et aussi de ces microparticules, finalement, qui vont être intégrées alors même que le bébé n’est pas encore sorti. Qui sont des particules non organiques. C’est pour ça qu’ils parlent de bébés cyborgs.
Je trouve ça très, très frappant et je pense qu’ils l’ont fait exprès pour que ça, ça sonne bien, que ça soit repris dans les médias et qu’on puisse en parler. Et tant mieux parce que c’est un sujet dont il faut s’inquiéter et qui sera probablement assez mis en lumière dans les futures années. Et évidemment, du coup, les scientifiques nous alertent, s’inquiètent, puisque on parle de présence de plastique dans le placenta. On le sait, c’est le placenta qui joue un rôle d’échange avec le bébé, entre la mère et le bébé. Il a un rôle évidemment crucial dans le développement de ce foeétus, de ce bébé.
Et ça peut impacter énormément de choses puisqu’ils expliquent que ces petits morceaux ne sont pas inertes. Ces plastiques contiennent des substances chimiques qui, on le sait, peuvent provoquer des troubles de la santé et notamment, à long terme, on le sait, des troubles sur le système immunitaire et sur la croissance. C’est en plus avec l’actualité en ce moment du covid, on n’a pas besoin d’affaiblir encore plus les systèmes immunitaires de nos futurs enfants. Je pense qu’ils auront besoin que ça marche très, très bien.
Voilà, n’hésitez pas si vous êtes enceinte, si vous avez des proches, des femmes qui sont enceintes, à les alerter, à éviter pendant cette période encore plus de manger des choses qui ont été, qui sont en contact avec du plastique. Donc oui, là, c’est les solutions. Qu’est ce qu’on peut faire ? C’est, comme je vous l’ai dit dans l’épisode 32, de limiter son exposition à ces plastiques au maximum possible. Pour vous, ce sera impossible de ne pas être en contact du tout pour quasiment la totalité des personnes. A part si vous vivez au fin fond d’une cabane en bois dans la nature.
Mais sinon, ce sera compliqué. Que ce soit chez vous, à votre travail ou partout où vous allez, on est entouré de plastique. Mais déjà, je pense que vous pouvez énormément limiter votre exposition si vous n’achetez pas et si vous ne mettez pas votre nourriture en contact avec du plastique. Je sais que dans les supermarchés, c’est très facile. On achète plein de choses sous plastique, mais il reste quand même des produits qu’on peut acheter, qui sont dans des barquettes en bois ou qui ne sont pas exposés au plastique. Ou peut être que vous faites exclusivement vos courses auprès de producteurs ou sur des marchés ou dans des AMAP, ce genre de choses.
Mais si vous êtes enceinte, si votre femme est enceinte, limitez votre exposition au plastique, achetezr des choses saines et des aliments bruts, faites à manger avec ça et limitez vraiment cette exposition. Si vous avez des choses à conserver, achetez. J’en avais parlé aussi dans l’épisode 32, je vous avais donné des liens. Allez l’écouter et achetezr des boîtes en verre ou en inox. Voilà vraiment des choses inertes qui ne passent pas dans l’alimentation.
Je sais qu’il y a beaucoup de contenants en ce moment de plastique un peu écoresponsable avec des fibres végétales. Mais pareil les colles qui tiennent ces fibres sont forcément aussi toxiques et se retrouvent forcément un peu dans ce que l’on absorbe. Donc, partez sur des choses, sur l’inox, le verre et pour vos contenants ou même là où vous faites vos préparations pour cuisiner.
Et pour tout ce qui est absorptions par la respiration, aérer chaque jour là où vous êtes. Que ce soit chez vous ou au travail, expliquez à vos collègues. Même s’il fait froid, on ouvre un petit peu et puis on referme rapidement. Mais au moins, ça enlève de l’air tout une partie de ces microparticules de plastique qui se sont dégagées peut être de vos ordinateur, de tout ce matériel, notamment informatique. Moi, je vois, je suis en train d’enregistrer, tout est en plastique. L’ordinateur, le bras du micro, les enceintes, le modem. Donc il faut aérer. Et puis, si vous pouvez chez vous, achetez plutôt des meubles en bois ou dans des matériaux naturels. Ça évitera d’augmenter la quantité de microparticules de plastique dans l’air que vous respirez chez vous.
Donc, limitez votre exposition, surtout si vous êtes enceinte. Faites cet effort là surtout sur votre alimentation, au moins pendant les neuf mois. Laissons nos enfants, nos bébés se développer tranquillement dans le ventre de la mère. Ils ont assez à faire, tous leurs organes, tous les processus, toutes les interactions à mettre en place. Alors, si on peut leur éviter de leur balancer des substances chimiques et que leur système immunitaire, leur corps ait à les traiter. Et en plus de leur développement, ce serait bien.
Car évidemment que ça va avoir un impact. Si on pouvait ne pas en rajouter avec cette pollution extérieure. J’espère vraiment que dans les années à venir, ce sujet là va de plus en plus apparaitre. Et puis, qu’on pourra avoir des alternatives saines pour réduire tout ça. Ce sont des pollutions que l’on a en nous, qu’il y a sur toute la planète. Ça mettra du temps à partir, mais on peut dès maintenant en parler et faire changer petit à petit les choses et trouver des alternatives.
Quand on veut, quand on a besoin de choses, on l’a vu avec le covid. Il y a des moyens énormes qui peuvent être mis sur des sujets. On l’a vu pour les vaccins, pour des médicaments, pour des systèmes et des processus, des organisations. Donc, on peut faire plein de choses, il faut en parler. Il faut continuer là ce que font le travail des chercheurs pour mettre en lumière ces choses là et ça nous permettra d’avancer vers plus de connaissances et nous exposer à moins de risques, notamment nos enfants qui sont aujourd’hui bombardés de pollution, de stress, alors qu’ils viennent juste d’arriver parmi nous ou là dans le cas des plastiques qui ne sont même pas encore arrivés.
Bon, je pense que vous avez compris. C’est un sujet qui me tient à coeur, que je trouve un peu révoltant. Mais voilà, on est exposé à des choses sans savoir ce que ça nous fait et je trouve ça à chaque fois un peu dommage de le faire dans ce sens là et de pas tout de suite appliquer un principe de précaution et sur des choses bien plus saines, bien plus naturelles. On y gagnerait tous en bien être et en santé.
Voila, je vous remercie pour votre écoute. Je vous souhaite une bonne recherche ou bonne adaptation pour enlever le plus de plastique possible dans votre vie. Je vous souhaite une bonne journée et je vous dis à très bientôt pour le prochain épisode Ciao.
Antonio Ragusa, Alessandro Svelato, Criselda Santacroce, Piera Catalano, Valentina Notarstefano, Oliana Carnevali, Fabrizio Papa, Mauro Ciro Antonio Rongioletti, Federico Baiocco, Simonetta Draghi, Elisabetta D’Amore, Denise Rinaldo, Maria Matta, Elisabetta Giorgini ; Plasticenta: First evidence of microplastics in human placenta ; Environment International, Janvier 2021
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